Le jeudi 30 janvier 2025, des réfugiés politiques iraniens en Belgique se sont rassemblés devant le Commissariat Général sur le Boulevard Pacheco à Bruxelles. La manifestation visait à mettre en lumière le taux alarmant d’exécutions en Iran, avec un accent particulier sur les cas de Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, deux prisonniers politiques condamnés à mort pour leur affiliation avec la principale organisation d’opposition démocratique, le PMOI/MEK.
Le rassemblement a servi d’appel urgent au gouvernement belge et à la communauté internationale pour qu’ils prennent des mesures immédiates afin d’arrêter l’augmentation des exécutions en Iran. Rien qu’en 2024, plus de 1000 exécutions ont été menées, dont beaucoup visant des prisonniers politiques et des militants. Les réfugiés iraniens en Belgique ont exprimé leurs profondes inquiétudes face à ces graves violations des droits humains et ont exhorté les autorités à faire pression sur le régime iranien pour qu’il cesse la répression systématique des dissidents.
Les militants et les soutiens présents lors de la manifestation ont souligné que le silence et l’inaction ne feraient qu’encourager les autorités iraniennes à poursuivre leur répression brutale des opposants politiques. Ils ont appelé à des mesures diplomatiques et juridiques, notamment des sanctions contre les responsables clés impliqués dans les violations des droits humains, ainsi qu’à une condamnation internationale plus forte des actions du régime iranien.
La communauté iranienne en Belgique continue de se montrer solidaire de ceux qui luttent pour la liberté et la démocratie en Iran. Elle a réaffirmé son engagement à sensibiliser le public à la situation des prisonniers politiques et à faire en sorte que la voix des opprimés soit entendue sur la scène internationale.
Alors que les exécutions en Iran s’intensifient, la responsabilité des nations démocratiques d’intervenir devient de plus en plus pressante. Le rassemblement à Bruxelles a rappelé que les droits humains doivent rester au premier plan du discours international et que seule une action collective permettra d’apporter justice à ceux qui sont persécutés pour leurs convictions.