Depuis le début de la guerre entre Israël et l’Iran, et particulièrement après le cessez-le-feu, la dictature iranienne a lancé une répression violente. Celle-ci inclut la répression des prisonniers politiques dans la tristement célèbre prison d’Evin, ainsi qu’un massacre de détenus dans la prison de Dizel Abad. Des centaines de personnes ont été arrêtées sous de fausses accusations d’espionnage ou de propagande contre le régime, tandis que les exécutions se poursuivent sans relâche, même en temps de guerre.
La situation en Iran
Selon le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), 140 exécutions ont été recensées entre le 22 mai et le 21 juin 2025, portant le total sous la présidence de Pezeshkian à 1 370. Parallèlement, des arrestations massives se poursuivent. L’agence Fars, affiliée aux Gardiens de la révolution (IRGC), a rapporté l’arrestation de 700 personnes liées à un prétendu « réseau d’espionnage », tout en précisant que les chiffres pour la province de Téhéran restent inconnus. Déjà, six personnes ont été exécutées sous prétexte d’espionnage.
D’après un autre rapport provenant de la prison de Dizel Abad à Kermanshah, lors d’une attaque israélienne contre des lance-missiles situés près de la prison, l’établissement a été secoué et les vitres ont volé en éclats, ce qui a poussé les prisonniers à tenter une évacuation. Les ailes 2, 3 et 8 ont protesté, réclamant un transfert vers une zone plus sûre. Toutefois, une unité anti-émeute aurait violemment réprimé les prisonniers non armés en les frappant et en ouvrant le feu. Les premiers rapports font état de 10 morts et plus de 30 blessés.
Les demandes de la communauté iranienne
Les Iraniens se rassembleront pour exprimer leur indignation face à ces mesures répressives et pour exiger que la communauté internationale intervienne afin de sauver la vie des prisonniers condamnés à mort. Ils appelleront le gouvernement belge, l’Union européenne, les Nations Unies et les instances internationales concernées à agir de toute urgence pour empêcher ces exécutions.
















